Maintenant le lien !
http://www.studiomag.com/studio/studio.nsf/filmtop/1De : ©osmo
Courrier electronique :
anthony@filmdeculte.comDate : Mercredi 29 Juin 2005 20:43
Tout d'abord, bien comprendre une chose : avec ce film, et malgré quelques paraboles (11/09, Shoah) évidentes, Spielberg joue principalement sur le terrain du blockbuster. Nous sommes plus proche de JURASSIC PARC que de AI. D'où possible déception en fonction de l'attente : WOTW n'est qu'un actioner, un spectacle permanent, rien de plus.
Sauf que ce spectacle, ce train fantôme a été fait par Spielberg. On sait que c'est loin d'être mon cinéaste préféré (je suradore certains de ses films mais je lui reproche franchement son inconstance)... Ici, Spielberg se lache et livre le blockbuster ultime, la tuerie totale, dans laquelle les cgi ne servent plus seulement les effets-spéciaux, mais également la mise en scène. WOTW, c'est du absolute jamais vu, des plans sidérants de beauté et de virtuosité, une première scène d'attaque proprement hallucinante, une exposition de personnages remarquable, des scènes de panique comme vous n'en avez jamais vu. Préparez-vous à assister à la guerre des mondes, littéralement.
6/6
Et l'avis FdC
http://www.filmdeculte.com/news/news.php?id=1705Si le film ne fait pas exactement l'unanimité, certains faits demeurent indéniables. Malgré une production accélérée, Steven Spielberg nous livre une claque visuelle qui se fait l'écho des évènements du 11 septembre, qui s'imposent comme une influence majeure sur le fond du film. On pourra discuter longtemps de la place du film dans la carrière du cinéaste, film majeur, film mineur, etc. Après quelques détails dans les sous-textes de A.I., Minority Report et Le Terminal, Spielberg signe avec La Guerre des mondes son film le plus engagé à ce jour. L'exercice se veut également une réponse à des films d'une autre époque, comme Rencontres du troisième type, de la part d'un réalisateur qui se dit "incapable de réaliser un film comme E.T. aujourd'hui".
Robert Hospyan
Il met 5.5/6 mais je sais que les autres ne sont pas aussi enthousiastes que lui, ils reprochent au film une fin bancale et une perte de tension alors que le début déchire tout.
EN ANGLAIS CETTE FOIS !!
'autres critiques positives!
Hollywood reporter
http://www.hollywoodreporter.com/thr/reviews/review_display.jsp?vnu_content ..(tronquée)..
Variety
http://www.variety.com/VE1117927497.htmlNewsday
http://www.newsday.com/entertainment/movies/ny-etwarworlds-review0629,0,274 ..(tronquée)..
Vilagevoice
http://villagevoice.com/film/0526,atkinspiel,65378,20.htmlEnvoyé par Dr jones le 29/06/2005 à 20:00
Je viens d’assister à une projection de presse du film "La guerre des mondes" et je vous livre mes premières impressions dans la suite. Si vous ne voulez pas en savoir trop sur le film avant sa sortie mercredi prochain (le 6 juillet), ne lisez pas la suite, sachez simplement que vous passerez un très bon moment en allant voir ce grand divertissement. Pour ceux qui le souhaitent voici donc mon avis dans la suite.
Avec "La guerre des mondes", Steven Spielberg renoue avec le type de film qu’il avait un peut laisser de coté depuis 1997 et "Le monde perdu, Jurassic Park II". Dans "la guerre des mondes" il nous démontre une fois de plus sa maestria dans le domaine du film d’aventure et de suspens, "La guerre des mondes" est un superbe divertissement dans la lignée des "Jurassic Park" et des "Indiana Jones".
Fidèle à ces thèmes de prédilection (la famille, l’absence du père, la fuite) il adapte de roman homonyme en le transformant de manière à servire sa vision de l’histoire et l’approche qu’il souhaite donner à une relation père / enfants.
Ne vous attendez pas à une trame totalement fidèle au roman, il s’agit plus d’une libre adaptation même s’il conserve les grandes lignes de l’intrigue ainsi qu’une grande fidélité à l’image que l’on peut avoir des tripodes et de la plante rouge.
Le film est avant tout l’histoire d’un père immature (Tom Cruise) qui prend conscience de son rôle de père face à l’adversité. En étant confronté à des événements tragiques, il découvre son âme de père et tente de sauver sa fille et son fils.
Il n’est pas question ici du rôle habituel du héros patriotique qui sauve le monde, comme il est trop souvent montré dans les films américains, mais juste l’histoire d’un père ordinaire qui ne sait que faire pour sauver sa vie et celle de ces proches.
Depuis "Duel" et "Les dents de la mer" on savait que Steven Spielberg excellait pour faire monter l’angoisse chez le spectateur, et il n’a rien perdu de son savoir-faire. Toute la première partie nous met dans l’ambiance et l’angoisse et l’adrénaline montent au fil du déroulement du film.
Vous aurez compris que j’ai beaucoup aimé le film et que je vous incite vivement à aller le voir dès le 6 juillet. Mais, car il y a un mais, je n’ai pas été convaincu par l’interprétation de Tom Cruise, certains vont me dire que c’est à la mode de critiquer Tom Cruise, mais là il m’a franchement déçu. Je trouve que son jeu ne correspond pas au rôle, il n’aborde pas à mon avis suffisamment la transformation que subit son personnage au cours du déroulement de l’histoire. Au départ du film c’est un père de 40 ans totalement immature, presque adolescent qui mûrit jusqu’au dénouement final ou il prend totalement conscience de son rôle de père. Mais je trouve qu’il ne fait pas totalement la transition entre les deux mentalités. Il n’est pas suffisamment distant de ces enfants au début et pas suffisamment proche à la fin.
C’est carences dans son jeu sont d’autant plus flagrantes dans les scènes ou il est confronté à ces enfants, et particulièrement à son fils Robbie (Justin Chatwin). Car il faut admettre que les vrais révélations du film se sont bien les enfants. Si vous êtes cinéphile vous connaissez probablement la jeune actrice qui joue Rachel la fille de Tom Cruise, c’est l’incroyable Dakota Fanning, qui du haut de ces 11 ans a déjà démontré à plusieurs reprise ces incroyables dons de comédienne et sa très grande maturité de jeu pour son jeune age. Mais par contre vous ne connaissez probablement pas Robbie (Justin Chatwin), je viens de le découvrir dans ce film et je crois qu’il est promu à un brillant avenir dans le cinéma. Dans chaque scènes ou il est confronté à Tom Cruise il crève l’écran et démontre une qualité de jeu sidérante, ajoutez à cela un physique avantageux, et vous avez devant les yeux un future jeune premier du cinéma ricain.
Pour conclure je dirais que ce film n’est certes pas le meilleur de la carrière de Steven Spielberg, mais c’est un très bon cru. Il n’est pas parfait mais bien au-dessus de nombreuses productions actuelles. C’est un grand moment de divertissement et sans aucun doute l’un des succès de l’été
Source :
http://dr.jones.free.fr/spielberg/news.php?id=347C'est l'avis d'un internaute !
CRITIQUE NEGATIVE
Critique:La guerre des mondes
Régis Tremblay
Le soleil
Québec
Steven Spielberg deviendrait-il gaga ? Malgré les trucages les plus modernes, sa Guerre des mondes accuse un petit air vieillot, une mentalité pépère et un manque d'audace qui devraient empêcher ce remake de devenir le gros succès de l'été. Gaspiller une montagne d'argent, se payer Tom Cruise, la star la plus chère de Hollywood, tout cela peut impressionner au premier abord sans pour autant être un gage de réussite.
ll est vrai que le fameux roman du Britannique H.G. Wells accuse son âge plus que centenaire. Le premier de tous les récits d'invasion d'extra-terrestres, publié en 1898, apparaissait bien plus effrayant dans sa première adaptation à l'écran, en 1953. Autres temps, autres peurs. Malheureusement, Steven Spielberg a pris le parti de la nostalgie en s'inspirant trop fidèlement de l'imagerie du film de George Pal, allant jusqu'à ramener les acteurs Gene Barry et Ann Robinson dans un caméo final assez cucu. Des images-hommages qui ne sont des clins d'œil que pour les initiés.
À mi-chemin entre rétro et futurisme, La Guerre des mondes selon Spielberg est un film dépassé, qu'on le conjugue au passé ou au futur. Le seul apport valable ne vient ni de Spielberg, ni de Cruise, ni du directeur artistique Rick Carter, mais de l'équipe des effets spéciaux de Dennis Muren, qui ne fait pourtant que rendre plus convaincantes les traditionelles scènes de destruction et de panique, que l'on dirait sorties d'une bande dessinée des années 50, le charme désuet en moins. Bref, un film assez quelconque, malgré les moyens déployés et les gros noms impliqués.
Steven Spielberg a repris l'idée de H.G.Wells de raconter à la première personne du singulier une invasion qui touche l'humanité entière. Bien entendu, le « je » du film est un Américain ordinaire, en l'occurrence un docker de New York. Ray (Tom Cruise) n'a rien d'un héros : ce divorcé se désintéresse de ses deux enfants, Robbie (Justin Chatwin) et Rachel (Dakota Fanning), et les accueille à contre-cœur dans son taudis lorsque c'est son tour de garde. Conformément à la pensée protestante, sa pauvreté est le signe de sa déchéance morale.
Mari odieux et père indigne en temps normal, Ray se mue en chef de famille dévoué dans des circonstances extraordinaires, quand les Tripods sortent de terre pour exterminer la race humaine ! La mutation de Ray est bien le plus grand miracle du film ! Dans ce rôle sans nuance, Tom Cruise montre une fois de plus les limites de son talent : il n'est ni meilleur ni pire qu'à l'accoutumée.
Pourquoi ramener à l'écran ce vieux récit de science-fiction, cette histoire racontée au futur antérieur ? Ne comptons pas sur Spielberg pour nous le dire. La seule explication plausible nous vient du petit-fils de H.G.Wells, le zoologiste Martin Wells, invité sur le plateau de tournage : « Le roman, publié au moment où les Britanniques vivaient dans la criante de l'Allemagne du Kaiser, semble refaire surface à chaque fois que surgit un danger d'invasion ». En d'autres mots, Spielberg tenterait d'exploiter la peur qui s'est installée aux États-Unis depuis le 11 septembre 2001...
Maints spectateurs, présents à l'avant-première de lundi soir, à Starcité, ont étouffé quelques baillements et laissé échapper plusieurs rires dans des moments supposément dramatiques. Preuve que l'entreprise manque de crédibilité, sinon de sérieux. Comme souvent chez Spielberg, la machine est bien huilée, mais on se demande si elle ne tourne pas à vide. Une réalisation machinale bouclée à toute vapeur, avec des délais très courts, tant pour la pré-production que pour le tournage et la post-production.
Il serait étonnant que ce produit sans originalité, qui sombre souvent dans la naïveté et parfois même dans le ridicule, réussisse à tirer le box-office du spleen dans lequel il glisse lentement, depuis un an...
JERK