Pour inaugurer ce forum, voilà une petite nouvelle que j'ai écrite il y a déjà pas mal de temps, elle porte sur l'univers de Resident Evil mais n'a aucun rapport avec les jeux
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La mort peut t´oublier un jour, mais elle ne t´oubliera pas le lendemain.
Ne prenez pas la vie trop au sérieux de toute manière on meurt tous un jour!
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- Douce matinée d´hiver -
C´était une matinée d´hiver, le vent fesait claqué les volets, la pluie s´abattait sur la vitre de ma fenêtre. Je venais tout juste de me réveiller lorsque j´entendis des sons étranges non loin de moi, à quelques pas de ma chambre. Je me frottais les yeux, pensant que je n´étais pas encore complétement réveillé. Mais alors que je pensais avoir à faire à une simple hallucination un second bruit se fit entendre, comme si une personne vomissait toutes les entrailles de son corps. Je fus d´autant plus surpris que le son provenait de la chambre voisine où dormaient mes parents.
J´enfilais rapidement une chemise et un pantalon puis j´ouvris la porte de ma chambre.
Une flaque rouge gisait sur le sol. Curieux je m´approchais de celle ci. Je fus pris d´effroi lorsque je compris que cette flaque rouge n´était autre que du sang.
En levant la tête, j´aperçus de nouvelles traces de sang, qui partaient au fond du couloir, où reposaient mes parents. Ma main commença à trembler, la peur m´envahissait sans que je ne puisse reprendre mon sang froid. La porte était entrouverte et je ne voyais qu´un morceau du lit, le drap lui même était tachée de sang mais cette fois ci cette trace portait l´empreinte d´une main. La peur était si forte que sur le coup je n´eus pas le courage de pousser la porte. Jusqu´à présent aucun son n´était sorti de ma bouche, je me décidais enfin à appeler mes parents d´une voix basse et tremblante. J´entendis un bruit de mastication, comme si un animal dévorait sa proie. D´un coup, je poussais la porte. A ce moment précis mon coeur s´arrêta de battre, mon sang se figa. J´assistais terrifié à cette scène d´horreur.
Une personne d´une peau blanche pâle, telle qu´on en eu jamais vu. Sa peau craquelée tombait sur les draps du lit. Les cernes et l´iris rouge de ses yeux auraient suffis à faire fuire un fantôme. Oui, je me trouvais en face d´un zombie qui dévorait deux cadavres qui n´étaient autre que mes chères parents. Pourtant je ne révais pas, j´avais l´impression d´être dans l´un de ces films d´horreur où les personnages sont liées à un destin tragique et meurent d´en d´atroces souffrances.
Le zombie se retourna alors vers moi et, à à voir sa tête, il voyait en moi sa nouvelle proie. J´aurais pu ressentir de la rage pour ce qu´il venait de faire mais la peur était bien plus forte, il me fallait fuire si je voulais rester en vie. Ces longues canines acérées tachées de sang en disaient long sur ces intentions.
Je ne me fis pas prier, je courus comme je ne l´avais jamais fait vers la porte d´entrée de la maison. A aucun moment, je ne voulus me retourner, pourtant le monstre me suivait, ces pas se rapprochaient de moi et j´avais beau courir aussi vite que mes jambes me le permettaient, il allait me rattraper avant que je ne puisse sortir de la maison. Je renversais alors toutes les commodes, meubles et autres chaises pour le ralentir. Par chance je l´entendis dégringolé dans le couloir. J´avais atteint la sorti...
Je refermais rapidement la porte derrière moi, le cri de la bête était horrible, comme si elle n´avait pas mangé depuis des siècles. Heureusement pour moi elle n´avait pas assez d´intelligence pour appuyer sur la poignée de la porte et malgré les violents coups qu´elle donnaient à celle ci, elle ne parvint pas à l´ouvrir.
Je me trouvais à l´exterieur, en pleine rue, les affaires que je venais tout juste d´enfiler n´étaient pas de taille à résister contre ce vent glaciale et cette pluie battante. Je ne fus pas au bout de mes surprises, le cauchemard n´était pas fini, bien au contraire il venait tout juste de commencer. Je voyais à présent les voitures et maisons de mon quartier complétement détruites, des corps jonchaient le sol. Tous étaient affreusement mutilés et encore plus horrible que le monstre que je venais de voir. Alors que je m´avancais dans la ruelle, l´un d´eux ce mit à bouger. Lentement il se leva et bientôt, tous en firent autant.
Cette fois ci c´était la fin pour moi, je courrais une dernière fois dans cette vaste ruelle, espérant échapper à mon funeste destin.
Doucement je me fatiguais, mais eux étaient toujours aussi rapide. Ils n´avaient rien d´humain, ils n´écoutaient que leurs instincts de chasseurs, leurs besoins de se nourrir. C´était un combat inutile, et lorsque je me retrouvis coincé dans une impasse je ne chercha même pas à lutter. Il c´étaient rassemblés autour de moi et avancaient lentement, les bras tendus dans ma direction. Ils bavaient tous leurs sangs, ou plutôt ceux de leurs anciennes victimes.
Je sentis une première morsure dans mon coup, ma jugulaire fut transpercée dès la première pénétration et le sang s´échappa de la plaie. Je me vidais petit à petit, mais désormais je ne pensais plus à ça. Je n´avais plus peur et ne ressentais plus aucune douleur. Non, j´avais dépassé ces sentiments et ces souffrances. Le seul sentiment qui me traversa l´esprit, fut un sentiment de mélancolie, de nostalgie. Après tout je n´étais qu´un adolescent et il me restais encore tant de choses à découvrir.
Enfin, tous s´abatirent sur moi et cette fois ci ce fut la totalité de mon corps qui croula sous les morsures de ces monstres. Je fixais une dernière fois le ciel. J´avais froid, très froid, mais ce n´était ni le vent, ni la pluie, qui en était la cause, c´était la mort...
- Fin -